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30/03/2022Dans la marche vers la rénovation énergétique, l’isolation occupe une place capitale. Les logements construits avant la réglementation de 1974 étaient pour la plupart mal isolés au niveau des murs extérieurs, planchers bas, combles et rampants. Ne répondants pas aux normes énergétiques actuelles, entreprendre des travaux pour s’arrimer devient ainsi une priorité pour ces logements particulièrement énergivores. C’est dire que les travaux d’isolation auront un impact à la fois sur une meilleure isolation qui garantira un véritable confort mais surtout sur la réduction du coût des dépenses d’énergie. Selon certains sondages, l’énergie est actuellement un des secteurs les plus couteux des ménages français. Il ne s’agit plus ainsi d’un choix mais plutôt d’une nécessité afin de réduire ses factures d’énergie. On ne saurait dès lors parler de l’impact des travaux d’isolation sur la réduction des dépenses énergétiques sans évoquer la question de déperdition de thermique.
La déperdition thermique est définie comme la perte de chaleur d’un bâtiment ou d’une maison. Les logements concernés par cette perte de chaleur souffrent généralement d’un problème crucial en termes de performance énergétique. Ces déperditions thermiques émanent principalement de trois sources à savoir :
L’isolation d’une maison est le fait de préserver la température ambiante de cette dernière de manière homogène en limitant les déperditions énergétiques. Les travaux d’isolation qui concernent à la fois les maisons individuelles et les appartements limiteront ainsi non seulement les consommations d’énergie ainsi que les opérations d’entretien des systèmes (particulièrement le chauffage). C’est-à-dire qu’entamer des travaux d’isolation sera ainsi d’une importance capitale en matière de réduction de dépenses d’énergie.
Répondre à cette question renvoie à effectuer des travaux d’isolation à l’extérieur et à l’intérieur des logements.
Dans une maison, la chaleur atteint rapidement la toiture. Les techniques d’isolation dépendront de forme de la toiture qui peut être inclinée, plate ou inférieure. Pour les toitures inclinées, il s’agira de poser une sous-toiture et un pare-vapeur qui consiste à éviter la condensation. Pour un planché de nature inférieur, une isolation par le bas ou le haut serait parfaitement adaptée. Les toitures plates par contre offrent plusieurs possibilités. On pourra opter pour une technique d’isolation chaude, inversée, combinée ou froide. Concernant l’isolation extérieure, les techniques telles que le sarking (adapté aux charpentes traditionnelles) et les caissons chevronnés (habillement complet de la charpente) sont celles les plus utilisées.
C’est-à-dire qu’une toiture mal isolée causerait une déperdition de chaleur importante estimée à environ 30%. En été, le toit qui est la partie la plus exposée au soleil offre un véritable gain de chaleur pour l’hiver, constituant ainsi une économie importante.
En contact direct avec l’extérieur, les murs d’une maison sont un véritable pôle de transfert thermique entre l’air de l’extérieur et l’air de l’intérieur. En fonction des besoins du logement, on pourra opter pour différentes formes d’isolations.
Des murs mal isolés peuvent entrainer une perte de chaleur d’environ 25% ; ce qui rend ces travaux non négligeables. Relevons tout de même que l’isolation par l’extérieur est de plus en plus sollicitée car, elle évite les travaux de rénovation intérieure. En termes de durée, ces travaux s’étendent généralement sur plusieurs jours et nécessitent une autorisation préalable de la mairie.
Causant 10% des pertes de chaleur, l’isolation des sols est toute aussi importante que celle des toitures et des murs. Un sol bien isolé réduira la facture d’énergie et assurera un véritable confort des occupants. Il est important de préciser que ces travaux se font en fonction du type de logement. Si votre maison a un sous sol, une cave ou encore un vide sanitaire, l’isolation sera faite par le dessous (les travaux se feront en une journée dans la plupart des cas). Dans le cas contraire, elle se fera par le dessus avec une suppression totale de ponts thermiques.
Contrairement à ce qu’on peut penser, les combles sont tout comme la toiture et les murs une source de déperditions d’énergie. Très souvent soumis aux différentes variations de températures, ils doivent être parfaitement isolés afin de maintenir la chaleur en hiver et laisser entrer la fraicheur en été. L’isolation des combles reste ainsi incontournable dans la réduction des factures d’énergie. Ces travaux peuvent se faire dans les combles déjà aménagés ou aménageables.
Les fenêtres mal isolées entrainent une déperdition d’énergie d’environ 15%. C’est-à-dire qu’en cas de vieilles fenêtres ou de simple vitrage, il faudra penser à renforcer leur isolation. Pour cela, les techniques telles que le calfeutrage et le survitrage sont employées. Dans le premier cas, il est question de placer un joint calfeutrage sur vos fenêtres sans pour autant les remplacer. Parmi les joints, vous pouvez opter pour les joints adhésifs en mousse, les joints métalliques ou encore les joints en silicone. Dans le second cas, un film de survitrage sera placé sur les anciennes vitres. Il est généralement conseillé d’opter pour un film de 6 mm.
Investir dans les travaux de rénovation reste encouragé par les autorités publiques et celles responsable de l’écologie. Pour cela, plusieurs stratégies et aides de financement sont mises en place afin d’aider les ménages dans cette transition énergétique. Parmi elles, citons quelques unes.
Réduction d’impôts : les travaux d’isolation thermiques accordent une réduction d’impôt aux résidences principales (appartement ou maison). En fonction des facteurs d’éligibilité, vous pouvez bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) qui couvre entre 15 et 50% des dépenses engagées.
L’isolation à 1 euro : elle concerne les combles perdus qui ne sont pas aménagés. Deux principaux critères sont requis pour en bénéficier : la zone géographique et le nombre de personnes résidentes.
Eco prêt à taux zéro : il concerne le financement des travaux d’isolation de la toiture, des murs extérieurs et l’isolation thermique des planchers bas sur sous-sol, des vides sanitaires et des passages ouverts.
La prise « coup de pouce économies d’énergie » : cette prime concerne la pose de matériau isolant au niveau des combles, toiture et planchers bas.
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Dans la marche vers la rénovation énergétique, l’isolation occupe une place capitale. Les logements construits avant la réglementation de 1974 étaient pour la plupart mal isolés au niveau des murs extérieurs, planchers bas, combles et rampants. Ne répondants pas aux normes énergétiques actuelles, entreprendre des travaux pour s’arrimer devient ainsi une priorité pour ces logements particulièrement énergivores.
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